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Malgré une extinction de masse, le vivant fait preuve d’une fantastique capacité de récupération

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Il y a près de 252 millions d’années se produisit la plus importante extinction biologique qui éradiqua près de 90 % des espèces marines : la crise Permien/Trias. Il était admis jusqu’à présent que la rediversification post-crise avait été fortement retardée et extrêmement lente, les écosystèmes mettant au moins 8 millions d’années pour se rétablir. Cependant, ce scénario de récupération retardée a été sérieusement ébranlé en 2017 par la découverte d’un gisement paléontologique exceptionnel daté de moins de 3 millions d’années après la crise Permien/Trias. En effet, ce gisement a révélé un écosystème marin riche et diversifié du Trias inférieur, dénommé par la suite le Paris Biota. Mais une question restait en suspens : le Paris Biota est-il une exception locale ou bien illustre-t-il un phénomène de large échelle ? Quatre nouveaux assemblages fossiles, remarquables pour leur étonnante diversité marine et la qualité de préservation des fossiles, viennent apporter de nouveaux éléments de réponse à cette question cruciale. Dans un travail publié le 4 octobre 2021 dans la revue Scientific Reports, une équipe internationale impliquant cinq laboratoires français décrit ces nouveaux assemblages fossiles et met en évidence leur étroite relation avec le Paris Biota. Ce dernier était donc largement répandu et il a même perduré. Cette découverte montre que le scénario d’une récupération lente et retardée pour les organismes marins du Trias inférieur doit être revu en profondeur.

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