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Reconstruction des serres

Reconstruction des serres

Présentation de l’opération

Les serres de l’université de Bourgogne ont été mises en service en 1966. C’est une construction en charpente métallique et vitrage avec un appentis en maçonnerie traditionnelle.

Les serres et le jardin médicinal attenant sont indispensables à l’enseignement du végétal à l’université de Bourgogne.

Ces lieux sont un support matériel pour les cours magistraux et un lieu d’accueil pour les séances de travaux pratiques ou dirigés sur des thèmes fondamentaux tels que :

  • l’évolution et les datations,
  • la classification et la systématique,
  • la reproduction et la multiplication végétative,
  • l’intérêt agronomique des espèces commerciales,
  • l’intérêt pharmaceutique, médical et toxicologique de certaines espèces endémiques,
  • les convergences adaptatives,
  • la biodiversité et l’adaptation des végétaux à leur environnement.

Ainsi, plus de 900 étudiants sont concernés chaque année par les enseignements dispensés dans les serres universitaires.

Une spécificité des serres est son caractère pédagogique sur le grand campus. Les serres de l’université ont un rôle pédagogique complémentaire à celui des serres de recherche de l’INRA de Dijon situées sur le Grand campus et à celui des serres grand public de l’Arquebuse.

Créées en 1966, les serres actuelles ont fait l’objet d’un diagnostic immobilier, qui impose la nécessité de procéder à une reconstruction du bâtiment répondant aux nouvelles normes énergétiques et aux nouveaux besoins tel que la mise en place d’équipements techniques évoluées (récupération d’eau de pluie, arrosage automatique avec dosages d’engrais, gestion de la température et de l’hygrométrie, éclairage artificiel proche de la lumière du soleil, etc…).

L’opération concerne la reconstruction de 350 m² de serres de culture pédagogiques modernes.

La future construction sera localisée dans l’angle sud-ouest du terrain d’assise actuel des serres. Le nouveau bâtiment est un ouvrage en simple rez de chaussée de 350 m² répartis en :

  • 280 m² de serres vitrées chauffées et irriguées destinées aux végétaux habitant différents climats,
  • 70 m² de locaux annexes en construction plus traditionnelle.

Au sein de ces 280 m², plusieurs espaces seront aménagés :

Serre espace évolution

Cette serre d’environ 80 m² est destinée à l’accueil des cycas, des orangers, etc… et comprend des bassins. Des végétaux primitifs et d’autres plus évolués, des algues jusqu’aux plantes supérieures se partageront cet espace en pleine terre. La température est celle de nos contrées.

Serre espace aride

Cette serre de 50 m² héberge deux systèmes, l’un en pleine terre, l’autre sur tablette (en espalier éventuellement). Les collections de cactées et de bégonias (illustrant la biodiversité) y seront largement représentées. La température est celle de nos contrées.

Serre espace tropical humide

Cette serre de 50 m² regroupe notamment les collections d’épiphytes et de plantes carnivores permettant d’illustrer certaines adaptations. Au sein de chaque section, on retrouvera diverses plantes médicinales. La température et l’humidité doivent pouvoir y être régulées.

Serre espace technique végétalisé

Dans cette serre de 30 m² seront pratiquées la multiplication (bouturage) et la taille indispensable pour les TP ainsi que la mise en quarantaine des espèces malades en cas de besoin. La température sera maintenue à 20°C avec possibilité d’humidité différenciée grâce à la mise en place de châssis ouvrants.

Espace d’accueil et espace travail

Cet espace de 70 m² devra pouvoir être modulé entre un espace d’accueil des étudiants et un espace de travail.

Économie d’énergies et réduction des émissions de CO²

Les économies d’énergie escomptées sont de l’ordre 250 MWh par an et le projet vise à réduire les émissions de CO² de l’ordre de 16800 kg.eqCO2 par an.

Le projet favorise le traitement passif du confort d’été en améliorant les protections solaires et en ayant recours au free-cooling. L’utilisation de matériaux à faible empreinte environnementale comme des matériaux biosourcés ou géosourcés (isolation en laine de bois) sont privilégiés. Les déchets feront l’objet d’une gestion et d’une traçabilité au cours du chantier.

Planning des travaux

  • Début : courant du mois de juillet 2021
  • Fin : fin de l’année 2022

Chiffres clés

  • Coût global : 1,4 M€

Financeurs de la construction

  • la Région Bourgogne Franche-Comté dans le cadre de son plan de relance PAIR : 0,5 M€
  • l’université de Bourgogne : 0,9 M€

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