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Ils sont partis en mission Erasmus+

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Ils sont partis en mission Erasmus+

Tags : international

Témoignages des personnels de l’uB partis à l’étranger en mission d’enseignement ou de formation dans le cadre du programme Erasmus+.

 

Alexander Frame, Université d’Helsinki, Finlande

Maître de Conférences de communication à l’UFR Langues et Communication, Alex Frame dirige un master international anglophone spécialisé dans le management interculturel.

 »Je suis parti à l’Université d’Helsinki en mai 2016 en mobilité du personnel Erasmus+ dans le cadre du master Intercultural Management que je dirige à l’uB car nous avons un échange avec l’Université d’Helsinki pour l’envoi annuel de 10 étudiants pour un semestre dans les deux sens. L’objet de ma visite a été la coordination de cet échange suite à une restructuration des services à l’université partenaire. Nous devions notamment discuter de la manière dont l’échange allait être affecté par cette réorganisation et j’en ai profité pour faire 8h d’enseignement auprès d’étudiants de master. Mon séjour a duré 5 jours au total et m’a permis d’anticiper et de régler des problèmes potentiels, afin de permettre le bon déroulement de l’échange pour nos étudiants. »

 

Nesrine Yadanne Grandemange, Université Justus-Liebig Giessen, Allemagne

Nesrine, en charge de la gestion administrative des accords de coopération au Pôle International de l’université de Bourgogne, a effectué un séjour à l’université allemande Justus-Liebig Giessen en juillet 2015 dans le cadre du programme Erasmus+ qui permet également aux personnels administratifs de participer aux semaines internationales de formation organisées par les universités partenaires.

 »Pendant la semaine internationale de formation, appelée également Staff Week, j’ai pu rencontrer des collègues venant de pays différents. J’ai participé à divers ateliers et conférences et visité la ville ainsi que l’université d’accueil, le campus et différentes structures destinées aux étudiants internationaux.

J’ai pu directement échanger avec mes homologues concernant les cas particuliers de la gestion des accords dont je m’occupe au sein du Pôle International. J’ai par ailleurs pu enregistrer les coordonnées des personnes présentes que j’ai transmises aux responsables des relations internationales de notre université afin d’envisager de futurs partenariats.

Ce fut une semaine très enrichissante tant sur le plan professionnel que personnel, une réelle valeur ajoutée au sein de mon poste qui me permet d’appréhender de façon concrète la dimension européenne. C’était très intéressant de rencontrer et d’échanger avec le personnel d’autres universités et de nous rendre compte que nos problématiques étaient souvent communes. »



Martina Mayer-Perreau, Université de Craiova, Roumanie

Secrétaire au Centre de recherche et d’étude en droit et science politique (CREDESPO) de l’UFR Droit, sciences économique et politique, Martina est partie à l’université de Craiova en Roumanie pendant l’année universitaire 2014/2015 grâce à la bourse Erasmus+ mobilité des personnels administratifs.

 »Notre laboratoire a depuis des nombreuses années des échanges avec cette université partenaire – nous recevons régulièrement des chercheurs de Craiova pour un séjour scientifique de courte durée et des lecteurs pour des conférences et des colloques. Depuis des années des enseignants de notre laboratoire vont en Roumanie pour donner des cours en français à la Faculté de Droit de l’Université de Craiova et nous avons également organisé plusieurs soutenances de thèse en cotutelle.

Il était donc tout naturel pour moi de m’intéresser à cette université où mes collègues roumains ont organisé un programme individualisé lors de ma visite. J’ai été très bien accueillie malgré la période très chargée à l’Université de Craiova. Je pense que sur le plan de l’accueil de nos invités étrangers nous avons encore beaucoup de choses à améliorer. J’ai également remarqué que les étudiants et doctorants de l’université de Craiova sont plus impliqués dans la vie de leur faculté en comparaison de la situation à l’uB.

En dehors de ma visite officielle j’ai également pu voyager un peu. La Roumanie est un très beau pays – j’étais dans le sud dans la région de l’Olténie. Les paysages sont vraiment magnifiques et j’espère y retourner un jour pendant les vacances pour faire de la randonnée dans les montagnes ou un périple en vélo dans la plaine. L’architecture est également très riche. Mais il faut tout de même parler aussi de l’extrême pauvreté qu’on retrouve dans certains endroits. Et pourtant nous sommes en Europe mais les inégalités restent tellement frappantes… »

 

Fabien George, Université de Nicosie, Chypre

Quand il occupait le poste de chargé des étudiants internationaux venant à l’uB en échange, Fabien a effectué un séjour à l’Université de Nicosie à Chypre en mars 2016 dans le cadre de la semaine internationale pour le personnel administratif.

 »C’était une destination que je n’avais jamais visité et c’était une excellente opportunité de m’y rendre, tant pour découvrir l’histoire, l’architecture, le mode de vie, la gastronomie… qu’au niveau du travail.

Lors de mon déplacement à Chypre j’ai pu rencontrer des partenaires et des homologues de plusieurs pays et échanger avec eux, professionnellement et humainement. C’était également une occasion en or pour parfaire mon anglais.

Les matinées étaient dédiées aux ateliers de travail : présentations des établissements, de leurs stratégies de communication sur les opportunités de mobilités à l’étranger, de procédures de sélections des étudiants, d’accueil des étudiants internationaux, de discussions sur les réformes de l’Union européenne etc. Les après-midis étaient davantage dédiés aux visites des locaux du campus, de la ville de Nicosie et ses richesses historiques, mais aussi de Limassol, autre ville touristique et culturelle de l’île. Certains soirs, des dégustations de vins et repas ont aussi été organisées pour mieux nous retrouver et découvrir la culture et la gastronomie locale dans une ambiance plus agréable et moins formelle.

J’ai pu en découvrir davantage sur l’histoire de ce pays peu connu. De même j’ai pu en apprendre beaucoup sur les enjeux de l’Union européenne et les programmes d’échange, en particulier Erasmus+, par les discussions avec les homologues à l’étranger.
Je peux ainsi mieux appréhender les questions administratives et de sélection pour un programme d’échange telles qu’elles sont définies dans les pays étrangers.

Les discussions avec mes collègues des universités partenaires, à la fois formelles et informelles, m’ont permis de clairement comprendre comment fonctionnent différents pays dans la promotion et la sélection des étudiants à des programmes d’échange, en particulier avec nos homologues britanniques : ainsi, j’ai réalisé que les Britanniques tiennent absolument à leurs partenariats avec les institutions en France, et que nous sommes la 2ème destination la plus demandée en Europe par les étudiants britanniques après l’Espagne. Il s’agit d’une situation similaire pour les mobilités depuis la France, le Royaume-Uni étant la 2ème destination la plus demandée des étudiants de l’uB.

Ce fut une semaine de travail très enrichissante professionnellement, mais aussi humainement. De même, l’Université de Nicosie est une excellente institution, tant du point de vue des infrastructures que de l’enseignement, très largement dispensé en anglais, que de l’accompagnement aux étudiants. Culturellement, ce fut aussi une très belle expérience. »

 

Jean-Pierre Gay, Université d’Estrémadure, Espagne et Cork Institute of Technology, Irlande

Ancien professeur d’anglais rattaché à l’IUT de Dijon, Jean-Pierre Gay était le coordinateur des échanges internationaux pour le département Génie Biologique avant de prendre sa retraite. Il exercait également la fonction de coordinateur des relations internationales transversal pour le secteur secondaire au niveau de tout l’IUT.

 »Lors de mes déplacements je tenais une fois encore à présenter aux étudiants de nos universités partenaires notre industrie agro-alimentaire ainsi que notre Université et toutes les opportunités qu’elle peut offrir en matière de stages et études. J’ai pu échanger avec nos partenaires administratifs et académiques afin de redéployer des offres de stage et j’ai également rencontré nos étudiants présents dans les deux universités.

Pendant mon séjour au sein des universités partenaires j’ai participé aux conférences et aux discussions avec les étudiants et collègues ce qui m’a permis de vérifier tous les détails de nos accords. A l’université espagnole je voulais planifier le nombre de stages demandés par l’Université d’Estrémadure et en Irlande je voulais convaincre notre partenaire d’accepter en échange Erasmus+ un étudiant de plus de l’uB par année académique.

Ce séjour m’a permis de faire connaître davantage notre Université et d’augmenter le nombre d’étudiants internationaux à l’université de Bourgogne qui a déjà une très bonne image auprès de nos partenaires et leurs étudiants. Actuellement 40 étudiants de l’Université d’Estrémadure en agroalimentaire sont intéressés par des stages de trois mois au sein de nos laboratoires. Il s’agit d’un très grande nombre et nous ne pourrons malheureusement pas les accueillir tous mais leur intérêt pour notre université montre le succès qu’entraînent nos offres. J’ai pu voir que les étudiants espagnols qui souhaitent venir en échange à l’uB en 2017/2018 préparent déjà leur séjour en prenant des cours intensifs de français ce qui montre un intérêt grandissant pour l’uB.

En 2011/2012 il y avait une certaine stagnation de la mobilité suite à la crise économique mais les missions Erasmus+ pour les personnels aident vraiment à optimiser et dynamiser nos échanges. Je ne garde que de bonnes expériences de mes séjours à l’étranger. Il est vrai que l’aspect financier est toujours un peu négatif mais l’uB et notre composante de l’IUT ont beaucoup amélioré le financement récemment », conclu Jean-Pierre Gay.

L’interview avec Jean-Pierre sur ses dernières expériences de mobilités a eu lieu en juin 2016 quand il a confié au Pôle International :  »Je prends ma retraite ces jours prochains et je tiens à préciser que je regarde l’ensemble des 16 années consacrées aux relations internationales comme très positives et je tiens à vous remercier tous de l’aide que vous m’avez apportée durant tout ce temps. »



Claire Tovar, Université de Pardubice, République tchèque

Claire occupait le poste de chargée de la mobilité des personnels et des chercheurs au sein du Pôle International de l’université de Bourgogne avant de partir au Cambodge pour un nouveau défi professionnel. Dans le cadre de son travail à l’uB elle est partie en juin 2015 à l’université de Pardubice en République tchèque dans le cadre d’une Staff Week (semaine internationale pour le personnel administratif).

 »Ma motivation principale de participation à une Staff Week était de rencontrer des collègues d’universités européennes et d’échanger avec eux des bonnes pratiques sur notre travail. Aussi, cette Staff Week me permettait de parler anglais pendant une semaine entière. Enfin, cinq ans auparavant, j’étais partie à Prague étudier pendant un an dans le cadre du programme Erasmus. C’était donc l’occasion pour moi de retourner en République tchèque dans le cadre du même programme, et de me remémorer des souvenirs.

Le thème de cette semaine de formation était La promotion de la mobilité internationale au sein des universités régionales. On a eu un atelier avec un professionnel de la communication pour travailler sur des outils de promotion de la mobilité internationale des étudiants. L’université de Pardubice nous a présenté des outils et certains participants ont aussi fait part de leurs expériences.

Nous avons également visité l’université de Pardubice et ces différentes infrastructures modernes. Nous nous sommes notamment rendus sur leur site universitaire à Litomysl où se situe leur Faculté d’histoire de l’art. Ce site est fabuleux car il est au cÅ“ur d’une petite ville classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Les étudiants sont très peu nombreux et pratiquent la restauration d’objets d’art anciens dans des conditions privilégiées. Certains participent même à la restauration du château classé.

L’échange avec les collègues européens m’a permis de mieux appréhender le fonctionnement de leurs universités et de leurs services des relations internationales. Je peux maintenant mieux comprendre leurs attentes et leurs motivations.

D’une manière générale mon expérience à l’université de Pardubice me permet de mieux promouvoir la mobilité internationale. Egalement, le fait de participer à une Staff Week nous a donné envie avec ma collègue au service Coopération du Pôle International d’organiser une Staff Week au sein de notre université. Et la 1ère International Staff Week de l’université de Bourgogne verra le jour en Novembre 2016. »

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