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Premier pôle de nano-toxicologie sur un site universitaire en France

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Objectifs : déceler les dangers et bienfaits de ces particules minuscules qui ont envahi notre monde.

Sans titrenano copieProduits cosmétiques, peintures, produits pharmaceutiques, matériaux informatiques, prothèses osseuses, alimentation ou encore vêtements isolants et anti-transpirants, les nanoparticules sont partout. On les inhale, on les ingère, on les porte sur nous. Que savons nous vraiment de ces particules 10 millions de fois plus petites qu’un centimètre ?

Tellement minuscules qu’elles peuvent atteindre nos cellules. Suspectées d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et la santé, la toxicité des nanoparticules reste un domaine pourtant encore peu exploré.

La nano-toxicologie permet de déterminer les différents effets de nanoparticules sur la santé humaine. « On a constaté qu’elles induisent des phénomènes inflammatoires, de l’oxydation et de la mort cellulaire ».

Offre de compétences du pôle NanoCare Bourgogne

« Aujourd’hui il n’existe pas véritablement de réglementation sur les nanoparticules. Ces dernières ont été mises sur le marché sans analyse préalable des incidences possibles sur la santé humaine. Même en terme de nano-toxicologie, tout est à inventer ».

 C’est dans cette perspective qu’un nouveau pôle technologique nommé NanoCare Bourgogne dédié à l’analyse toxicologique des nanoparticules s’est développé, sous l’impulsion de trois laboratoires de l’Université de Bourgogne, au sein de Welience, la filiale de valorisation de la recherche à l’université de Bourgogne et ce, depuis février 2013.

Ce projet dédié au développement et à l’innovation a notamment permis d’évaluer la toxicité de nanoparticules d’oxyde de fer (SuperParamagnetic Iron Oxide Nanoparticles, SPIONs) et de nanotubes de titanates (TiONts).

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« Notre tube spiralobjectif est d’aider les industriels à déterminer l’activité biologique de leurs nanoparticules. Pour cela, nous employons des biotests classiques mais surtout nous mettons au point et adaptons des biotests novateurs plus sensibles et plus précis pour démontrer la sécurité des nanomatériaux » explique Yasmine SAIBI responsable du pôle NanoCare Bourgogne.

 

Des tests in vitro adaptés aux nanoparticules sont réalisés : « Nous souhaitons à terme réaliser des tests in vivo afin de mieux cerner l’incidence des combinaisons de nanoparticules sur les cellules et nous sommes à la recherche de nouveau clients et partenaires potentiels afin de valoriser le pôle NanoCare Bourgogne et de compléter notre Offre de Formation », poursuit Yasmine SAIBI.

Des nanoparticules pour soigner le cancer

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Malgré les dangers, réels, que constitue l’invasion des nanoparticules, ces dernières se révèlent être aussi un nouveau moyen de soigner certaines tumeurs et ce, de différentes façons. Il existe :

  • des nanoparticules agents d’hyperthermie (elles créent des fièvres locales détruisant spécifiquement les cellules cancéreuses),
  • des nanoparticules agents radiosensibilisants (elles augmentent l’efficacité de la radiothérapie),
  • des nanoparticules vecteurs d’agents thérapeutiques (elles apportent sur site la dose requise d’agents chimiothérapeutiques, limitant ainsi les effets secondaires en augmentant l’efficacité),
  • des nanoparticules agents de contraste en imagerie médicale (elles améliorent le diagnostic de la maladie et le suivi de son traitement).

Pour en savoir plus :
Site web du pôle NanoCare Bourgogne
Pôle NanoCare Bourgogne
Offre de formation

Contacts :
Yasmine SAIBI : yasmine.saibi@welience.com
Prof. Nadine Millot (ICB) : Nadine.Millot@u-bourgogne.fr
Prof. Marie-Christine Chagnon (LNC) : Marie-Christine.Chagnon@u-bourgogne.fr
Prof. Gérard Lizard (BioPeroxIL) : Gérard.Lizard@u-bourgogne.fr

 

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