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Comment l’uB modifie sa formation dans le cadre de la Nouvelle Offre de Formation ?

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Comment l’uB modifie sa formation dans le cadre de la Nouvelle Offre de Formation ?

Des enseignants et responsables de formation se sont retrouvés le 14/12/2023 à l’occasion de la Journée de la Pédagogie : Approche par Compétences (JPAC) afin de faire se rencontrer les équipes de diverses formations, disciplines et composantes, déjà engagées ou non dans l'Approche par Compétences (APC). Il s’agissait aussi de démystifier l'APC et ses différentes étapes et d’encourager et de soutenir dans la démarche les équipes pédagogiques qui voudraient s’y engager et ne l’ont pas encore fait.

Le NCU RITM BFC a financé des Résidences de la Pédagogie « Compétences » dont se sont saisies certaines équipes pédagogiques pour entamer le travail de réflexion pour construire leurs nouvelles maquettes.

Tout d’abord, Sophie Morlaix, vice-présidente en charge des Licences et des Masters présente l’APC à l’université : une manière de donner du sens et de contextualiser les apprentissages pour les apprenants. L’APC permet également à l’établissement d’être attractif en termes de formations proposées, en formant des diplômés préparés à anticiper les défis de leurs domaines professionnels.

Puis Joëlle Demougeot-Lebel, chargée de mission « Stratégie Pédagogique » et directrice du Centre d'Innovation Pédagogique et d’Évaluation (CIPE), rappelle le rôle de ce service qui accompagne au quotidien les équipes pédagogiques dans leur réflexion sur l’offre de formation, actuelle et future. Avec l'équipe de gouvernance de l'uB, elle a présenté et dirigé les ateliers de travail toute la journée aux côtés d’Elise Bosset, Isabelle Nguyen et Alexandre Emorine, tous membres du CIPE.

La journée commence par une clarification scientifique autour de la notion de compétence. Bien que polysémique, on peut faire le constat que des invariants existent cependant : la compétence est une action, (un savoir agir selon Jacques Tardif) complexe qui mobilise et combine des ressources diverses (dont les savoirs) dans un contexte déterminé. Il ne s’agit donc pas uniquement de reproduire une procédure à l’identique ou d’appliquer simplement une technique, mais bien d’avoir une « méga-connaissance procédurale » pour réaliser une tâche complexe.

Ainsi, la mobilisation des compétences est permise par des ressources internes et externes (enseignements, supports académiques, outils disciplinaires) couplée à une vision globale (prise de conscience et mobilisation de concepts à bon escient au moment opportun).

L’établissement d’un référentiel de compétences est le premier pas dans l’engagement vers l’APC. C’est ce premier point qui a été enrichi du témoignage de plusieurs collègues enseignants :

  • Aurélie Khimoun (responsable de master en SVTE) a ainsi pu présenter le travail de définition de la Vision du diplômé par l’équipe pédagogique dont elle fait partie.
  • Christelle Serée-Chaussinand (doyenne de l’UFR Langues et Communication) a quant à elle pu présenter l’établissement d’un référentiel de compétences à l’échelle locale de l’UFR entière et la méthode utilisée.

L’évaluation des compétences est un sujet saillant pour la communauté universitaire. C’est donc, suite à une présentation de cette problématique par Elise Bosset (CIPE), grâce à deux témoignages que la question a été abordée

  • Le premier témoignage a été fait par une équipe de l’IUVV, composée de Sandrine Rousseaux (responsable de master), Sophie Trouvelot (responsable de master) et Stéphane Bourque (enseignant en L3), évoquant la construction et la définition des situations d’évaluation
  • Le second témoignage, celui de Virginie Dejoux (licence de Sociologie), a permis de rappeler les diverses étapes du cheminement et la question des outils d’évaluation de compétences, une question prégnante à l’uB.

Bien entendu, la somme des ressources ne fait pas la compétence. Une question se pose alors : quelles méthodes pédagogiques permettraient le plus de donner toutes les clés aux étudiants pour le développement de leurs compétences et leur insertion future (dans un futur métier, une poursuite d’étude) ? L’après-midi de cette JPAC a donc été l’occasion pour trois enseignants de témoigner de leurs expériences originales d’enseignement, permettant de s’interroger sur le développement des compétences des étudiants.

Olivier Bailleux (L2 Informatique), Pierre Ancet (L3 Philosophie) et Stéphane Garnier (L3 SVTE) ont pu présenter des formats d’enseignements qu’ils ont pu expérimenter grâce au soutien du CIPE dans le cadre du Projet d’Etablissement pour la Formation à l’uB. Ce sont donc des questions autour de l’individualisation des apprentissages, de la stimulation de la réflexivité des étudiants et du travail de groupes qui ont été à la base d’échanges très riches avec la salle.

L’un des objectifs de cette première JPAC était de faire se rencontrer les diverses formations, de démystifier l'APC et de faire naître de futures idées et initiatives. Nul doute que la qualité des échanges aura suscité des engagements nouveaux !

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Des enseignants et responsables de formation se sont retrouvés le 14/12/2023 à l’occasion de la Journée de la Pédagogie : Approche par Compétences (JPAC) afin de faire se rencontrer les équipes de diverses formations, disciplines et composantes, déjà engagées ou non dans l'Approche par Compétences (APC). Il s’agissait aussi de démystifier l'APC et ses différentes étapes et d’encourager et de soutenir dans la démarche les équipes pédagogiques qui voudraient s’y engager et ne l’ont pas encore fait.

Le NCU RITM BFC a financé des Résidences de la Pédagogie "Compétences" dont se sont saisies certaines équipes pédagogiques pour entamer le travail de réflexion pour construire leurs nouvelles maquettes.

Tout d’abord, Sophie Morlaix, vice-présidente en charge des Licences et des Masters présente l’APC à l’université : une manière de donner du sens et de contextualiser les apprentissages pour les apprenants. L’APC permet également à l’établissement d’être attractif en termes de formations proposées, en formant des diplômés préparés à anticiper les défis de leurs domaines professionnels.

Puis Joëlle Demougeot-Lebel, chargée de mission "Stratégie Pédagogique" et directrice du Centre d'Innovation Pédagogique et d’Évaluation (CIPE), rappelle le rôle de ce service qui accompagne au quotidien les équipes pédagogiques dans leur réflexion sur l’offre de formation, actuelle et future. Avec l'équipe de gouvernance de l'uB, elle a présenté et dirigé les ateliers de travail toute la journée aux côtés d’Elise Bosset, Isabelle Nguyen et Alexandre Emorine, tous membres du CIPE.

La journée commence par une clarification scientifique autour de la notion de compétence. Bien que polysémique, on peut faire le constat que des invariants existent cependant : la compétence est une action, (un savoir agir selon Jacques Tardif) complexe qui mobilise et combine des ressources diverses (dont les savoirs) dans un contexte déterminé. Il ne s’agit donc pas uniquement de reproduire une procédure à l’identique ou d’appliquer simplement une technique, mais bien d’avoir une « méga-connaissance procédurale » pour réaliser une tâche complexe.

Ainsi, la mobilisation des compétences est permise par des ressources internes et externes (enseignements, supports académiques, outils disciplinaires) couplée à une vision globale (prise de conscience et mobilisation de concepts à bon escient au moment opportun).

L’établissement d’un référentiel de compétences est le premier pas dans l’engagement vers l’APC. C’est ce premier point qui a été enrichi du témoignage de plusieurs collègues enseignants :

  • Aurélie Khimoun (responsable de master en SVTE) a ainsi pu présenter le travail de définition de la Vision du diplômé par l’équipe pédagogique dont elle fait partie.
  • Christelle Serée-Chaussinand (doyenne de l’UFR Langues et Communication) a quant à elle pu présenter l’établissement d’un référentiel de compétences à l’échelle locale de l’UFR entière et la méthode utilisée.

L’évaluation des compétences est un sujet saillant pour la communauté universitaire. C’est donc, suite à une présentation de cette problématique par Elise Bosset (CIPE), grâce à deux témoignages que la question a été abordée

  • Le premier témoignage a été fait par une équipe de l’IUVV, composée de Sandrine Rousseaux (responsable de master), Sophie Trouvelot (responsable de master) et Stéphane Bourque (enseignant en L3), évoquant la construction et la définition des situations d’évaluation
  • Le second témoignage, celui de Virginie Dejoux (licence de Sociologie), a permis de rappeler les diverses étapes du cheminement et la question des outils d’évaluation de compétences, une question prégnante à l’uB.

Bien entendu, la somme des ressources ne fait pas la compétence. Une question se pose alors : quelles méthodes pédagogiques permettraient le plus de donner toutes les clés aux étudiants pour le développement de leurs compétences et leur insertion future (dans un futur métier, une poursuite d’étude) ? L’après-midi de cette JPAC a donc été l’occasion pour trois enseignants de témoigner de leurs expériences originales d’enseignement, permettant de s’interroger sur le développement des compétences des étudiants.

Olivier Bailleux (L2 Informatique), Pierre Ancet (L3 Philosophie) et Stéphane Garnier (L3 SVTE) ont pu présenter des formats d’enseignements qu’ils ont pu expérimenter grâce au soutien du CIPE dans le cadre du Projet d’Etablissement pour la Formation à l’uB. Ce sont donc des questions autour de l’individualisation des apprentissages, de la stimulation de la réflexivité des étudiants et du travail de groupes qui ont été à la base d’échanges très riches avec la salle.

L’un des objectifs de cette première JPAC était de faire se rencontrer les diverses formations, de démystifier l'APC et de faire naître de futures idées et initiatives. Nul doute que la qualité des échanges aura suscité des engagements nouveaux !

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