De la clôture à la fortification des monastères
Sous la direction de S. Bully et Ch. Sapin (UMR ARTEHIS)

Lieu : Auxerre, Centre d’études médiévales

A la suite des dernières journées sur les Origines des sites monastiques. Confrontation entre la terminologie des sources textuelles et les données archéologiques (Mise en ligne prochainement) et sur La place des laïcs au seuil des monastères (« Les laïcs aux portes du cloître », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], Hors-série n° 8 | 2015, mis en ligne le 28 janvier 2015), nous proposons de prolonger notre réflexion à partir cette fois des limites du monastère. Principes communs à plusieurs règles monastiques, l’étude des sites sur une longue durée permet de rencontrer la clôture par les sources d’archives ou par l’archéologie. Si son principe est admis, elle relève, comme la frontière, de la notion de droit. La communauté se définit par cette clôture qui marque symboliquement et parfois matériellement une limite entre un dehors et un dedans.

À l’heure, où ces notions de limites interrogent les habitants à l’échelle de plusieurs pays européens, penser la clôture dans le cadre du monastère, c’est aussi penser sa nécessité comme son absence. Au-delà des réflexions historiques que cela peut inspirer dans la constitution des premiers ordres monastiques, la réalité archéologique doit être interrogée tout comme son évolution diachronique entre le IVe et le XIIe siècle.

[Programme]